Le pont entre les ténèbres et la lumière maîtrisé d’une main de maître

« The Nine Skies » est sorti il y a deux semaines déjà, il est donc temps de revenir sur l’un des albums les plus attendu de l’année !

Markus nous avait prévenu, « The Nine Skies » est différent de ce que nous avons pu entendre jusqu’ici ! L’album se veut marquant, fort, bluffant… C’est un véritable déluge de sonorités et d’ambiances que nous vous proposons de passer en revue tout au long de cet article ! Vous-êtes prêts ? C’est parti !

L’intro nous plonge dans un univers mystique, très mystérieux, et a même quelque chose de divin. Une euphorie mélancolique nous saisit dès les premières secondes pour nous captiver avec une facilité déconcertante.

La suite de l’album joue sur ces contrastes, entre cette ambiance pure et euphorique et les sonorités sombres et ténébreuses. « Bravo on The Go » arrive de nul part pour nous plonger dans un tourbillon électrique. Clairement, le morceau nous dépasse, c’est une vague de basses et de percussions qui nous arrive dessus. Le titre possède une rythmique que l’on pourrait qualifier de militaire. Une marche linéaire parfaitement unie, organisée au millimètre, et qui pourrait continuer à l’infini tant son roulement est soigné.

Après nous être fait piétiné les oreilles et le cerveau par « Bravo On The GO », « Follow me », dont nous avions pu entendre la vocale à plusieurs reprises lors des sets de Markus nous ramasse pour nous soulever et donner une énergie folle. Le titre est hypnotique et mystérieux, mené par une voix minimale qui nous donne envie de la suivre.

Débarque dans la foulée « Mota Mota », l’un des titres déjà sorti en single plus tôt dans l’année. Pas de doute, le morceau nous maintient dans cet univers sombre parfaitement maîtrisé !

« Faux moment de répit », voilà comment qualifier « Who are You ». Un début de morceau sonnant comme une intro de métal avec une guitare électrique forte en distorsion, puis des synthés progressifs (faisant penser à ceux de Deadmau5) prennent le relais. Accompagnés d’une basse profonde et de percussions (encore parfaitement maîtrisées), ce morceau conforte le côté hypnotique de l’album.

Il ne fait pas de doute que Markus a recherché l’inspiration artistique la plus profonde pour cet album ! « Searching » en est la preuve. Dans la continuité de ces basses sombres et mystérieuses, le morceau est un rayon de lumière qui nous secoue et donne un nouveau souffle à un album qui depuis le début n’en manque pas !

Cette première partie d’album se déroule à un vitesse effrénée. Alors que nous approchons du milieu de l’opus, un morceau déjà connu nous susurre des frissons de mélancolie. « Running Up That Hill » et toute sa dimension mystique que nous avions développé ici calme cette course folle. Le morceau prend son temps et apporte la première touche vocale de l’album.

Difficile d’enchaîner un tel niveau d’émotions, alors pour faire patienter, « Eve’s Doorway » apporte une touche Coldharbour Recordings et possède cette sonorité trance OldSchool très efficace qui s’écoute avec grand plaisir !

Avant de poursuivre cette revue, nous avons voulu savoir ce que les personnes ayant écouté cet album en ont pensé. Les retours sont très positifs. Voici notamment le ressenti d’Aurélien :

« Il y a vraiment une progression de fou ! Je l’ai senti sur mes muscles du visage surtout. Au début j’étais tendu, le visage fermé, et à la fin complètement joyeux, tout détendu ! Mes morceaux préférés sont « Searching », « The Way It Is », « Futur Shock » et Eve’s Doorway. »

Les premières lueurs de lumières finissent par voir le jour avec « Edonismo ». Nous découvrons un morceau progressif, porté par une mélodie entêtante et euphorique.

« Kismet » est comme un ovni, un autre morceau instrumental d’une grande puissance progressive qui construit au fur et à mesure une grande euphorie, qui capte sans difficulté son auditeur. Aucun doute, nous avons un Markus Schulz plus inspiré que jamais, nos oreilles ne peuvent qu’approuver et féliciter l’artiste à mi parcours de cet album déjà mythique !

« The Way It Is », un début de morceau qui nous fait penser à du Gareth Emery avec un piano léger et virevoltant enchaîné d’une vocale peut-être plus surprenante et très électronique qui dénote des sonorités entendues jusqu’ici. Le build up et le drop sont quant à eux très puissants.

C’est ensuite avec beaucoup de surprise que se dévoilent les notes de l’incontournable classique « Cafe Del Mar ». Markus nous propose sa version Dakota : le contraste entre sa mélodie survoltée, taillée pour retourner les clubs et festivals et un drop plus calme et sombre aux allures presque Techno.

« The Master » est peut être le titre qui représente le mieux l’idée de l’album. Des progressions et mélodies très euphoriques et enivrantes luttant contre des drops plus sombres pour au final ne former qu’un. Ce qui est dingue c’est qu’au fur et à mesure que l’album avance, Markus continue de nous surprendre et d’apporter quelque chose que le morceau précédent n’avait pas.

C’est ainsi que nous plongeons dans l’univers tourbillonnant de « Carbonado ». Un titre purement fou, indescriptible… Imaginez ce côté sombre de Markus rencontrant les mélodies de Purple Haze et le côté « Pure Trance » de Solarstone dans la qualité des instruments et des percussions. Bravo !

Les fans de sonorités à l’ancienne ne pourront qu’être ravis du « In Search Of Something Better », on pourrait croire au début du classique « Ayla », avec un synthé très « vieille école » accompagné d’une progression oldschool faisant des ravages, le tout produit avec une grande qualité !

Et en parlant de qualité, ne loupez sous aucun prétexte « Future Shock » ! Une bombe pure et dure, la propreté du travail de la basse et du kick est époustouflante. Un morceau qui devrait être enseigné aux jeunes producteurs !

Et nous y voilà, le chapitre final de cet album mené par deux morceaux décoiffants. « The Spirit Of The Warrior », qui a retourné la Transmission Prague en novembre dernier et dont nous avions déjà venté la qualité ici et « The Ninth Sky » reprenant le thème de l’intro avant d’exploser dans l’euphorie la plus complète en un chef d’oeuvre uplifiting. Le titre donne des frissons et fait voyager dans l’état de Trance pure le plus fort avec ses voix angéliques et son arpégiateur à couper le souffle. Le morceau s’empare de nous pour nous déposer dans le ciel final, le Nirvana !

Il est difficile d’en dire plus sur cet album, si ce n’est que Markus fait un sans faute. Nous ne pouvons que le féliciter et le remercier pour le magnifique moment que vient de nous faire passer « The Nine Skies ». Cet album fait d’ors et déjà parti des classiques et des « Must Have » de tout fans de Trance. Il est vraiment agréable de pouvoir écouter des oeuvres aussi bien produites couplées d’un désir de nouveauté avec un concept orignal et changeant qu’est celui de « The Nine Skies »

Découvrez sans plus tarder l’album ici