Après “In My Opinion” en 2011 puis “No Saint Out of Me” en 2013, Ørjan Nilsen, l’un des artistes Trance le plus talentueux de ces dernières années revient avec un nouvel album : Prism, signé chez Armada Music.

Ça a toujours été un grand événement de voir notre DJ Viking préféré sortir un Album. C’est l’un de ces rares artistes à avoir une réelle identité musicale qui lui est propre, comme pour Cosmic Gate ou Markus Schulz, il y a toujours ce petit quelque chose à l’oreille qui nous dit : « tiens, ça, c’est Ørjan ».

Cinq ans se sont donc écoulés entre cet album et « No Saint Out of Me ». Cela dit, entre 2013 et 2018, Ørjan n’a pas chômé, on retiendra par exemple « Los Capos », « The Edge » ou encore l’énormissime « The Late Anthem ». Ørjan s’est aussi parfois perdu dans les abysses de l’EDM avec des titres un peu plus moyens comme « Shenanigans ». C’est donc tout de même avec une certaine appréhension que l’on clique sur l’album pour démarrer la lecture de celui-ci.

 

Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps pour le verdict :
Vous avez une vision étroite de ce qu’est la Trance, passez votre chemin !
Vous avez l’esprit ouvert, vous aimez Ørjan Nilsen, alors vous allez kiffer !

Ørjan Nislen: « J’ai toujours été un producteur très courageux ; j’ai expérimenté et essayé différents styles, genres et techniques. Peu importe à quel point j’aime le DJing, je serai toujours un producteur d’abord et je ne cesserai jamais de transcender les barrières de la production musicale. C’est la raison d’être de Prism. Il s’agit d’explorer différents points de vue, différentes perceptions. Les prismes ont la capacité unique de réfléchir la lumière et de disperser l’obscurité en couleur, et c’est exactement ce que je fais à travers la musique ; j’exprime mes sentiments et mes pensées. Je disperse l’obscurité, je transforme le négatif en couleurs et je réfléchis la lumière. Ou du moins, j’essaie. Prism est une combinaison des nombreuses histoires que j’ai vécue et que je veux partager avec vous. Les singles ne créent pas d’intrigue, il était donc naturel de les intégrer dans un album, que je vais sortir en deux parties. »

Comment décrire ce nouvel album ?

Disons simplement qu’Ørjan a toujours cet esprit de viking, il n’a que faire des codes, il va là où il veut, nous offre une vision de la musique à la fois fraîche, épanouissante et gaie.

Aidé par Mike James, l’auteur, compositeur, interprète canadien a joué un rôle important dans la réalisation d’une partie des singles de cet album. ‘Hi There Radio’, ‘In A Thousand Ways’ (feat. Rykka) et ‘Nothing Here But Love’ en sont le fruit (et on parle bien d’un fruit généreux, à la chaire tendre et sucrée.).

L’album est composé de 13 titres.

  1. Swoosh (Intro Mix)
  2. That One Night
  3. Hi There Radio (Been Too Long) (feat. Mike James)
  4. Iconic
  5. In A Thousand Ways (feat. Rykka)
  6. Million Miles Away (feat. Rico)
  7. Navigator
  8. Craziness
  9. The Last Goodbye (feat. Matluck)
  10. I See Spots
  11. Simulator
  12. Drowning (feat. IDA)
  13. Nothing Here But Love

 

On retiendra particulièrement 4 chef d’œuvres :

Drowning (feat. IDA) (La chanteuse, pas la voix sexy de l’IA de Mass Effect).
Un superbe morceau vocal, sublimé par une mélodie qui vous donne la pêche !
That One Night, la seconde track de l’album, qui vous fiche une claque dès le début de l’album, (le premier titre étant plus une sorte d’intro mélodieuse sans réel intérêt).
La mélodie est somptueuse, le rythme vous détend, le titre vous inspire !
De plus, on y retrouve dans ce morceau la légendaire guitare qui a fait la renommée d’Orjan, avec « La guittara ». Coup de cœur !

– Iconic qui n’est peut-être plus à présenter (sortie en 2016) et dont la mélodie ne nous lasse jamais.
Navigator, c’est le morceau énérvé de l’album, celui que vous voulez entendre sur un Mainstage avec des lasers, du gros son et des artifices. Celui sur lequel vous allez vous péter les jambes en sautant. Mais oui, vous savez très bien de quoi je parle !

Conclusion :

Prism est un bon album, c’est du Ørjan tout craché, l’artiste reste fidèle à lui-même et nous offre presque du Fan service avec ces 13 titres. Il faudra cependant avoir l’esprit large et ne pas se cantonner à la Trance seule pour apprécier l’album. Le seul reproche qu’on lui fera c’est que Prism est un peu court (49 minutes).

 

Acheter sur itunes: armadamusic.lnk.to/PrismYA
Acheter sur Beatport : beatport.com/release/prism/2257703

Ecouter sur Spotify: open.spotify.com/album/19kAnpqFKi7AvGNDll1GVX
Ecouter sur Deezer: deezer.com/fr/album/63778792