Richard signe un album pur et d’une délicatesse qui se fait rare aujourd’hui. Solarstone est décidément un artiste de légende qui parvient encore à nous surprendre après tant d’années. Pour son quatrième album, le natif de Birmingham s’est vraiment surpassé.

L’an dernier il nous avait déjà régalé avec son album « .—-« , cette année, nous avons le droit à la suite : « ..—« , le deuxième chapitre de ce qui s’annonce être un album en 5 parties. A l’occasion de la sortie de ce nouveau disque, Richard a enregistré la petite vidéo ci-dessous disponible sur son Facebook, où il présente l’album :

Toute cette présentation a de quoi mettre l’eau à la bouche, alors allons-y, et passons à la revue complète des 8 morceaux qui composent cet album.

« Midsummer » ouvre le bal, et autant dire que le ton est tout de suite donné. Une belle ballade au piano introduit le morceau avant de déboucher sur une construction uplifting progressive. L’évolution du titre est très intéressante et amène à un break parfaitement pensé et travaillé. L’insertion du piano et d’une guitare électrique légère est très agréable et donne tout son caractère au morceau. Le travail est vraiment fin et on retrouve là du pur Solarstone. Une ouverture qui met donc la barre très haute dès le début !

Nous enchaînons avec « Shards » là encore le piano et la guitare électrique reviennent pour introduire une rythmique beaucoup plus progressive. Comme toujours avec la Trance et peut-être encore plus dans cet esprit progressif, nous avons ce sentiment de morceau qui court à un rythme effréné. De part cette basse très ronde et les instruments planants mais aussi la vocale du morceau. Interprété par Thea Riley, une musicienne et chanteuse Australienne, cette voix apporte un véritable plus au morceau. Le titre est excellent et raviront les fans du Britannique.

Et voici le magnifique « Thank You« , un morceau que nous vous présentions ici . Titre inspiré par Handel Largo et composé en mémoire de son père, Solarstone propose du très haut niveau sur ce 3ème morceau. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’écouter ce titre, foncez car il fait très certainement parti des plus gros morceaux sortis depuis ce début d’année !

« I want you Here » est tout aussi qualitatif, ce quatrième morceau sonne comme la suite uplifting de « Shards« . De nouveau interprété par Thea Riley, la ballade est parfaite, et encore une fois la musicalité de Richard nous saisit pour délivrer une émotion intense. Bravo l’artiste.

Mais pas le temps de se remettre de ses émotions que débarque l’incroyable « Shield pt. II » (suite de « Shield pt. I »). Inspiré des plus grands succès de Solartsone tels que « 4Ever« , « Touchstone« , et l’intemporel « Seven Cities« . Vous l’aurez compris, là encore c’est une grande réussite. Cette nouvelle version du morceau est beaucoup plus club que la précédente avec ce côté Trance très conservateur dans sa progression et les instruments, des sonorités assez Tech se combinent très délicatement avec cette recette uplfting.

Fans d’uplifting pure et dure ? Vous allez être servit ! L’excellent Jonathan Mendelsohn rejoint Richard le temps d’un titre . »This is Were We Starts » est une claque du genre. La rythmique est surpuissante avec cette bassline qui court toujours plus ! Les qualités de vocaliste de Jonathan ne son plus à prouver tant il a signé de morceaux de légendes notamment avec Dash Berlin (« Better Half Of Me, Worlds Falls Appart…). Le titre est assez court (5 minutes 51 pour Solartstone c’est digne d’une radio edit!) mais cela renforce l’impact du morceau qui défile en un rien de temps. Le piano et les clochettes légères sur le break final sont très belles et ajoutent cette touche finale sur un morceau déjà très bien travaillé. Nous nous souvenons avoir entendu ce morceau pendant le set de Solarstone à Utrecht lors du ASOT 850 et déjà il nous avait cueillit par sa puissance. Allié au système son et au show lumière de la scène WAO 138 ?! la claque fut grandiose !

« Motif » un titre futuriste et plus expérimental dans le traitement des arpégiateurs mais qui apporte une touche d’originalité certaine, et ça fait du bien ! La deuxième partie du morceau pourrait nous faire penser un à un titre signé sous l’allias « Pure NRG » en compagnie de Giuseppe Ottaviani avec ses synthés très marqués et caractéristiques du travail du duo.

Et nous voilà déjà à la fin de cet album ! Et pour conclure, quoi de mieux qu’un morceau aux airs alternatifs : « Without You« . Accompagné par Meredith Call, Solarstone nous propose un titre très percussif allié à une vocale hypnotique, quelque peu oldschool (notamment dans un passage « parlé/ chuchoté ») lui donnant un air très 80’s/ 90’s. Les pads sont délicats et la musicalité comme toujours très progressive. C’est un vrai bol d’air pour conclure qui nous prouve encore une fois l’habileté de Solarstone en matière de production.

En conclusion, nous avons comme toujours un album d’une grande qualité, signé par le Solarstone des grands jours. Les sonorités sont variées et peuvent toucher un large public. « This is Where We Start » est sans doute notre morceau coup de cœur. La puissance du titre est vraiment incroyable, nous vous le recommandons fortement. Cet album marque donc le deuxième chapitre de la série des points et des tirets de Richard, peut-être aurions nous aimé un album un peu plus long pour voir Solarstone proposer encore plus de choses différentes, mais comme nous le connaissons, il prépare très certainement de nouvelle pépites pour le chapitre trois : « …– »

Retrouvez l’album à l’achat en en streaming sur ce lien

Tracklist

01. Midsummer Nights
02. Shards
03. Thank You
04. I Want You Here (with Thea Riley)
05. Shield (Pt. II)
06. This Is Where It Starts (with Jonathan Mendelsohn)
07. Motif
08. Without You (with Meredith Call)